- Qu'est ce que la démence
- Causes du développement de la maladie
- Symptômes et signes précoces
- Phases de développement
- Qu'est ce qui aide dans la démence et peut on ralentir son développement
- Est il possible de guérir de la démence
- Prendre soin d'une personne atteinte de démence Conseils pour la vie quotidienne
- Questions fréquemment posées
- Qu'est-ce que la grippe
- Causes et facteurs de risque de la maladie
- Modes de propagation du virus
- Types de grippe
- Vaccins contre la grippe
- Mesures préventives
- Diagnostic et tests
- Options de traitement
- Autres conseils d'experts médicaux
- Quand consulter un médecin
- Questions fréquemment posées
Dans la vie quotidienne, que ce soit sur le ton de la plaisanterie ou sérieusement, le mot 'démence' est souvent utilisé, et les gens le relient généralement à des troubles de la mémoire. C'est correct, mais la démence est une maladie complexe et intéressante, dont vous pouvez apprendre davantage dans cet article.
Qu'est ce que la démence
La démence est un syndrome clinique caractérisé par une détérioration progressive des fonctions cognitives, au point que la personne atteinte éprouve des difficultés à gérer de manière autonome son quotidien.
Elle inclut des troubles de la mémoire, des processus mentaux et du comportement, souvent appelés symptômes de démence. Elle est causée par des lésions des cellules cérébrales (neurones) et leur capacité à communiquer efficacement entre elles, ce qui entraîne un déclin cognitif et des problèmes fonctionnels. Un diagnostic de démence précoce est essentiel pour une prise en charge adaptée.
Causes du développement de la maladie
La démence est une maladie multifactorielle, et il est rare qu'une cause unique puisse être identifiée pour son apparition. La science reconnaît un certain nombre de facteurs variés qui peuvent contribuer à son développement, comme l’isolement social ou des facteurs génétiques.
Les causes les plus fréquemment citées pour l'apparition de cette maladie sont:
- Maladies neurodégénératives: Ce sont des maladies du système nerveux central, où des changements atrophiques sont observés dans certaines structures du cerveau, comme la maladie d'Alzheimer, de Parkinson, de Huntington ou la démence fronto-temporale . Elles sont liées à la mort progressive des neurones, ce qui conduit à la démence.
- Maladies vasculaires cérébrales: La réduction ou la restriction du flux sanguin vers le cerveau, en raison de l'hypertension artérielle, de l'athérosclérose ou d'un accident vasculaire cérébral (AVC), entraîne une sclérose des vaisseaux et une diminution de l'approvisionnement des neurones en nutriments et en oxygène. En conséquence, les neurones meurent et sont remplacés par un tissu non fonctionnel, ce qui conduit au développement de la démence.
- Maladies chroniques: Le diabète, l'obésité et les maladies cardiovasculaires augmentent considérablement le risque de développer une démence, en raison du stress oxydatif accru et des dommages aux vaisseaux sanguins et aux cellules nerveuses qu'elles causent.
- Mauvaise alimentation: Une mauvaise alimentation et les carences associées en substances essentielles comme les vitamines B1, B6, B12, D et E sont liées à un risque accru de développer une démence.
- Abus chronique d'alcool, de cigarettes et de drogues.
- Facteurs génétiques: La prédisposition génétique est certainement un facteur de développement de la démence.
- Maladies infectieuses: Des maladies comme le VIH, la syphilis et d'autres maladies affectant le système nerveux peuvent logiquement entraîner des troubles structurels et fonctionnels caractéristiques de la démence.
- Traumatismes cérébraux: Il s'agit plus spécifiquement de traumatismes répétés à la tête, comme ceux qui sont caractéristiques des sports de contact comme la boxe.
Le facteur génétique joue un rôle important dans le développement de la maladie, car dans les mêmes conditions et avec les mêmes maladies, toutes les personnes ne développeront pas de démence. Cela montre que la démence, y compris les démences rares comme la démence à corps de Lewy, est le plus souvent liée à une prédisposition et à d'autres facteurs de risque spécifiques.
Symptômes et signes précoces
Les signes de démence peuvent être discrets, en fonction du type de démence et des caractéristiques individuelles de la personne. Dans les cas de démence précoce, ces signes peuvent apparaître avant l’âge de 65 ans.
Parmi les signes précoces les plus fréquents qui peuvent nous alerter sur un éventuel problème, on trouve la perte de mémoire, notamment concernant les événements récents. Les personnes présentant des symptômes initiaux peuvent avoir des difficultés à trouver les bons mots, à comprendre un dialogue ou à répéter fréquemment la même chose. Un changement de comportement, comme l’irritabilité ou l’apathie, est également fréquent.
Elles peuvent éprouver des difficultés à effectuer des tâches déjà familières, telles que des calculs financiers, suivre une recette de cuisine ou utiliser des appareils domestiques.
Il peut y avoir de la confusion concernant l'heure et le lieu actuels, l'oubli de dates ou la perte d'orientation dans des endroits familiers.
Les changements d'humeur et de caractère sont caractéristiques des premières phases de la démence. Les individus deviennent souvent agités, irritables, déprimés, et des changements dans leur comportement social peuvent être observés, contribuant à l’impact de la démence sur la vie quotidienne.
Des problèmes de planification et d'organisation, de concentration et de suivi d'une séquence d’actions peuvent également être des indicateurs précoces de la démence, souvent détectés par une évaluation cognitive.
D'autres symptômes non spécifiques peuvent inclure une mauvaise évaluation de la situation et une incapacité à prendre des décisions, qui peuvent se manifester par des achats inhabituels ou des choix inappropriés.
Les personnes atteintes de démence commencent progressivement à se négliger, en cessant de maintenir leur hygiène et de prêter attention à leurs besoins et problèmes de santé.
Au fil du temps, ces symptômes s'aggravent et atteignent une phase où ils perturbent la qualité de vie de la personne affectée, amplifiant la stigmatisation de la démence dans la société.
Phases de développement
En général, la démence progresse à travers plusieurs phases, qui ne sont pas clairement distinctes les unes des autres. Le passage d'une phase à l'autre se fait progressivement, et l'avancement de la maladie dépend en grande partie des causes individuelles qui y sont liées.
En résumé, les étapes du développement de la démence sont divisées en trois stades (phases).
Phase précoce(démence légère)
Dans les premiers stades de la maladie, les symptômes sont souvent subtils et ne se manifestent pas constamment, restant longtemps invisibles.
Ils incluent généralement des troubles de la mémoire à court terme, des difficultés à trouver la solution correcte à un problème et de légers changements de comportement. Durant cette phase, les personnes n'ont généralement pas de problème à fonctionner de manière autonome dans un environnement familier, mais peuvent avoir besoin d'assistance pour accomplir des tâches plus complexes.
Phase intermédiaire(démence modérée)
À mesure que la maladie progresse, les symptômes deviennent plus évidents et commencent à avoir un impact négatif sur la vie quotidienne et le mode de vie de l'individu. Les troubles de la mémoire s'aggravent, et les personnes peuvent commencer à avoir des difficultés à reconnaître des visages, des lieux et des objets familiers.
Les problèmes de communication augmentent également, et les difficultés à trouver les mots appropriés deviennent de plus en plus évidentes.
Des symptômes comportementaux et psychologiques tels que l'irritabilité, la distraction et les troubles du sommeil peuvent également apparaître. Les activités individuelles liées à l'hygiène personnelle deviennent de plus en plus difficiles, nécessitant une prise en charge de la démence plus intensive.
Symptômes tardifs(démence avancée)
Dans la démence avancée, les troubles cognitifs sont très prononcés, et les personnes ont besoin d'une assistance significative pour gérer chaque aspect de leur vie, souvent avec l’aide aux aidants.
Les problèmes de mémoire importants entraînent l'incapacité de reconnaître même les amis proches et les membres de la famille. La parole peut être limitée ou inexistante.
À ce stade, les capacités physiques et la mobilité sont affectées, et les soins de la personne sont entièrement pris en charge par des tiers. Les patients deviennent plus vulnérables aux infections, aux complications dues à la mobilité réduite (lésions de pression) et à d'autres complications médicales.
Qu'est ce qui aide dans la démence et peut on ralentir son développement
La démence est une maladie progressive qui ne peut pas être guérie. Cependant, grâce aux études sur la démence et à la recherche sur la démence, il existe un certain espoir de ralentir les changements dégénératifs et la progression de la maladie.
Utilisation de certains médicaments
L'utilisation de médicaments dans le traitement de la démence est relativement limitée et se concentre principalement sur les inhibiteurs de la cholinestérase, qui ont la propriété de maintenir des niveaux élevés du neurotransmetteur important, l'acétylcholine, dans le cerveau.
Ils sont utilisés dans certains cas spécifiques, comme la maladie d'Alzheimer, et peuvent aider à maintenir la mémoire pendant une période plus longue. Ces médicamentsne stoppent pas la progression de la maladie, mais la ralentissent et assurent une certaine qualité de vie via une gestion des symptômes.
Mesures préventives
Les mesures de prévention de la démence incluent un changement de mode de vie, comprenant une alimentation équilibrée riche en fruits, légumes, noix et sources de protéines pures, ainsi qu'une activité physique régulière.
Limiter la consommation de graisses et de sucre, ainsi que les aliments fortement transformés, est également une bonne pratique pour prévenir l'état. Malheureusement, les bénéfices de ces mesures après l'apparition de la démence ne sont pas particulièrement prometteurs.
Stimulation mentale
La stimulation mentale à travers diverses activités qui activent l'activité cérébrale, telles quela résolution de puzzles, les jeux, la lecture de livres et l'acquisition de nouvelles compétences, est un bon moyen de prévenir la démence. De plus, l'entraînement régulier du cerveau peut ralentir le processus.
Sommeil de qualité
Le sommeil est d'une grande importance pour la santé mentale et le bon fonctionnement du système nerveux. Assurer un sommeil de qualité est essentiel pour la récupération de l'équilibre hormonal et l'homéostasie des neurotransmetteurs, qui sont des facteurs dans le développement de la démence.
Plantes médicinales
Pour un soutien supplémentaire, améliorer les fonctions cognitives et freiner les maladies neurodégénératives telles que la démence, on peut se tourner vers la puissance de la nature sous forme de certainesplantes médicinales pour les fonctions cérébrales.
Des exemples de telles plantes sontle romarin, la mélisse, le millepertuis, et le thé de Mursal. Toutes ces plantes sont considérées comme des plantes médicinales et possèdent de fortes propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et neuroprotectrices, contribuant à améliorer les fonctions cognitives, la mémoire et la clarté mentale.
Est il possible de guérir de la démence
À ce jour, la médecine n'a pas trouvé de remède contre la démence, et elle est donc considérée comme une maladie progressive incurable, liée à l'atrophie du cerveau et à la perte progressive de ses fonctions.
La recherche sur la démence étudie encore les causes et les mécanismes du développement de la maladie, dans le but de développer un traitement de la démence qui ralentisse sa progression
Le traitement actuel vise à réduire la gravité des symptômes et à améliorer la qualité de vie, en maintenant les capacités cognitives à l'aide de médicaments, de changements de mode de vie et d'autres approches thérapeutiques.
Le diagnostic de démence précoce et la prise de mesures appropriées à temps sont cruciaux pour l'efficacité des techniques et stratégies visant à améliorer la qualité de vie des personnes touchées.
Il est important de consulter un spécialiste expérimenté dans le domaine si l'on ressent ou si l'on a des doutes sur une altération inexpliquée des fonctions cognitives.
Prendre soin d'une personne atteinte de démence Conseils pour la vie quotidienne
Les soins d'une personne atteinte de démence incluent la mise en place d'une routine quotidienne constante, visant à réduire l'anxiété et la confusion causées par l'inconnu.
Créer un environnement sûr est important pour éviter les accidents et les auto-dommages. Cela est particulièrement vrai pour les personnes atteintes de démence avancée. Encourager l'accomplissement d'activités et de tâches de manière autonome peut être bénéfique pour la santé, avec un soutien aux familles pour alléger le fardeau émotionnel
Il est important de savoir faire preuve de patience face aux fortes émotions comme l'irritation et la colère, en détournant l'attention de la personne malade vers autre chose.
Encourager la pratique d'une activité physique, ainsi que garantir une alimentation saine, améliorera l'état général des personnes atteintes de démence, ralentissant ainsi la progression de la maladie.
Enfin, il ne faut pas oublier de prendre soin de soi-même pour pouvoir être utile aux proches souffrant de cette maladie invalidante, grâce à des programmes d’aide aux aidants.
Questions fréquemment posées
La démence peut elle être guérie?
Malheureusement, la médecine et la science n'ont pas encore trouvé de traitement efficace pour la démence, mais son développement peut néanmoins être retardé.
Tout le monde peut il développer la démence?
Certaines personnes sont génétiquement plus prédisposées que d'autres à développer la démence, qui est généralement caractéristique d'un âge avancé.
Quels sont les premiers signes de la démence?
La démence se manifeste le plus souvent par des troubles de la mémoire à court terme, des difficultés à prendre des décisions et des changements de comportement mal définis.
Parmi les différents types de démence, quel est le lien entre les accidents vasculaires cérébraux et la démence vasculaire ?
La démence vasculaire est une forme de démence causée par une altération de la circulation sanguine vers le cerveau, souvent à la suite d’accidents vasculaires cérébraux ou de petits infarctus cérébraux. Elle se manifeste par une dégradation progressive des fonctions cognitives, en particulier de la mémoire, de l’attention et de la planification. Reconnaître ses symptômes précocement permet une meilleure prise en charge, notamment par la prévention des facteurs de risque cardiovasculaires.
Souvent, les gens utilisent le terme "grippe" à mauvais escient. Ils prétendent avoir la "grippe" alors qu'en fait ils souffrent d'un simple rhume, causé par l'un des nombreux virus du rhume.
La grippe est aussi une maladie virale, mais elle est nettement plus grave. Chaque année, une grande partie de la population mondiale est infectée, et chez certaines personnes, des complications nécessitant une hospitalisation se développent.
Dans cet article, vous apprendrez tout sur la grippe : ce que c'est, quels sont les symptômes, comment elle se propage et quelles sont les méthodes de traitement.
Qu'est-ce que la grippe
La grippe est une maladie infectieuse aiguë causée par des virus de la famille des Orthomyxoviridae. Elle affecte les tissus des voies respiratoires supérieures et inférieures, provoquant des processus inflammatoires de gravité variable.
La maladie est saisonnière et sa propagation est de nature épidémique, étant plus caractéristique des mois d'hiver.
Au fil des ans, l'humanité a connu plusieurs crises pandémiques de grippe qui ont coûté la vie à des millions de personnes à travers le monde.
Causes et facteurs de risque de la maladie
La grippe est causée par deux principaux virus de la grippe, et il existe également une troisième souche, plus rare et plus sûre.
La maladie est très contagieuse et virulente, et généralement pendant une épidémie de grippe, une grande partie de la population est touchée, la gravité de l'infection pouvant varier considérablement.
Cependant, certains facteurs augmentent la probabilité d'infection ou de développement de complications.
Les facteurs de risque sont considérés comme:
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Immunosuppression : Les personnes ayant un système immunitaire faible, causé par des maladies chroniques ou par la prise de médicaments immunosuppresseurs, présentent un risque accru d'infection et de développement de complications.
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Maladies chroniques : Des conditions telles que le diabète, l'asthme, les maladies cardiovasculaires augmentent la probabilité d'infection et de progression plus sévère de l'infection virale.
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Âge :Les enfants de moins de 5 ans ou les personnes âgées de plus de 65-70 ans font partie des groupes les plus vulnérables.
Le séjour dans des lieux clostels que les jardins d'enfants, les écoles, les grands bureaux, les hôpitaux, les cinémas, les théâtres, les centres commerciaux augmente également le risque de propagation des maladies respiratoires et des infections virales.
Modes de propagation du virus
Le virus est hautement contagieux et se propage par plusieurs voies principales.
Voie aérienne par gouttelettes
Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la voie aérienne par gouttelettes est le principal mode de propagation du virus.
Lors d'un éternuement, d'une toux ou d'une conversation, la personne infectée expulse des gouttelettes microscopiques de salive contenant des particules virales. Celles-ci peuvent atterrir sur les muqueuses ou la peau d'une autre personne, augmentant le risque d'infection.
Les particules virales peuvent rester dans l'air pendant une période prolongée, surtout dans les espaces clos, ce qui facilite encore l'infection.
Voie fécale orale
Les particules virales peuvent atterrir sur des objets qu'une personne peut toucher et transporter sur sa peau et ses muqueuses. Il est également possible d'être infecté par contact physique direct avec des personnes infectées par le toucher, une poignée de main, une étreinte, un baiser, etc.
Types de grippe
Les virus de la grippe sont principalement divisés en virus de la grippe de type A et virus de la grippe de type B, et il existe également un troisième type - le virus de la grippe de type C.
En substance, ils provoquent des symptômes et un tableau clinique presque identiques, la principale différence étant la gravité et le risque de complications.
Selon ces paramètres, la grippe A est sans aucun doute la plus dangereuse et a causé la mort de millions de personnes, menaçant la population humaine d'extinction pendant la grippe espagnole.
Grippe A
La grippe A, comme les autres virus de la grippe, est causée par des souches virales appartenant à la famille des Orthomyxoviridae.
Il s'agit également du type de virus de la grippe le plus répandu et le plus cliniquement significatif, et il est le principal responsable des épidémies annuelles de grippe saisonnière et de certaines pandémies, comme celles de la 'grippe espagnole' (H1N1) en 1918 et de la 'grippe porcine' en 2009.
La classification scientifique, selon laquelle les noms des souches de grippe sont formés, est basée sur la présence de deux protéines principales à la surface des particules virales.
Elles sont déterminantes pour ses sous-types :
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Hémagglutinine (H): On connaît 18 sous-types de cette protéine, du numéro un au numéro 18. Grâce à elle, le virus s'attache aux récepteurs des cellules, puis y pénètre.
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Neuraminidase (N): Il existe 11 sous-types de cette protéine, grâce à laquelle les particules virales nouvellement créées dans la cellule de l'hôte se séparent et en sortent.
C'est la combinaison de ces protéines qui crée les sous-types, par exemple H5N1, H1N1 et H3N2.
La grippe A affecte non seulement les humains, mais aussi les animaux tels que les oiseaux, les porcs, les chevaux et d'autres espèces, qui servent de réservoir naturel pour le virus. Cela la rend particulièrement dangereuse, car elle peut subir des mutations importantes, augmentant le risque d'épidémies nouvelles et plus graves.
Symptômes de la grippe A
La grippe A est la plus grave des trois infections grippales. Elle a un début aigu, qui commence par des frissons et une fièvre élevée (plus de 38°C), une forte fatigue et des douleurs corporelles (myalgie, arthralgie).
Viennent ensuite les signes d'inflammation des voies respiratoires supérieures tels que la toux, qui est généralement sèche et assez pénible, et la rhinorrhée (rhume).
Le mal de tête est presque toujours un symptôme associé, dû à la fièvre et à l'inflammation des sinus, ainsi qu'au neurotropisme connu du virus.
Complications possibles de la grippe A
Chez les personnes ayant un système immunitaire plus faible, quelle qu'en soit la raison, la grippe A donne souvent des complications, qui sont toujours graves.
Parmi les complications les plus fréquentes, on trouve :
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Pneumonie virale: Il s'agit d'une inflammation des voies respiratoires inférieures (les poumons). La pneumonie virale est appelée interstitielle car elle affecte les espaces intercellulaires du parenchyme, formant des ponts fibreux de tissu conjonctif qui entravent l'élasticité de l'organe et l'empêchent de se contracter et de se dilater. Les pneumonies interstitielles (atypiques) sévères peuvent souvent avoir une issue fatale, en raison du développement du syndrome de détresse respiratoire aiguë.
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Infections bactériennes secondaires: C'est une autre complication de l'action du virus, dans laquelle le système immunitaire s'affaiblit. L'effondrement de l'immunité permet aux bactéries opportunistes d'attaquer les voies respiratoires inférieures et de détruire le parenchyme pulmonaire.
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Myocardite ou encéphalite: L'inflammation du muscle cardiaque (myocardite) ou de la membrane du cœur (péricardite) peut être une conséquence de l'action du virus et, bien que plus rare que la pneumonie, sont des complications aux conséquences graves. En raison du neurotropisme connu du virus (affinité pour le tissu nerveux), il peut entraîner le développement d'une encéphalite (inflammation du cerveau), qui ne laisse généralement pas de séquelles permanentes pour le patient.
Grippe B
Ce type de grippe appartient à la même famille de virus que la grippe A. Cependant, contrairement à elle, il se propage uniquement entre les humains, ce qui limite considérablement sa propagation et réduit l'importance épidémiologique du virus.
La grippe B est nettement plus légèreet est le plus souvent à l'origine de petites épidémies, généralement chez les enfants et les jeunes.
Le virus de la grippe B est plus stable que celui de la grippe A, car il ne peut y avoir de volume génétique entre les différentes souches. Cela rend le virus plus stable, et le risque plus faible de mutations explique pourquoi il ne cause pas de pandémies à grande échelle.
Il est divisé en deux lignées génétiques distinctes : Victoria et Yamagata.
Symptômes de la grippe B
Les symptômes se chevauchent largement avec ceux de la grippe A, mais sont moins prononcés.
Ils sont caractéristiques :
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Fièvre élevée
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Toux
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Mal de gorge
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Congestion nasale
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Rhume.
La diarrhée et les douleurs abdominales sont plus spécifiques à ce virus, surtout chez les jeunes enfants.
Complications possibles
Bien que plus rarement, la grippe B peut également entraîner des complications graves, en particulier chez les personnes immunodéprimées, les enfants et les personnes âgées.
Les complications les plus courantes du virus sont les infections bactériennes, qui affectent les sinus (sinusite) et les canaux auditifs (otite). Plus rarement, une pneumonie virale se développe, qui a une issue beaucoup plus favorable que celle de la grippe A.
La myocardite est également possible, le virus n'étant pas neurotrope et n'affectant pas le système nerveux central. Fait intéressant, mais rare, une complication de la grippe B est le déclenchement du maladie auto-immune syndrome de Guillain-Barré.
Grippe C
Ce représentant de la famille est plus rare en raison de sa grande stabilité. Il ne change pas et avec le temps, la population humaine a développé une immunité.
Il ne provoque des infections que chez les enfants et les personnes très âgées, les symptômes étant une fièvre modérée, une toux et un rhume. Il ne cause pas de complications, ou si c'est le cas, elles sont casuistiques.
Vaccins contre la grippe
Des vaccins contre la grippe A et la grippe B sont développés chaque année, le composant le plus important étant bien sûr la grippe A, plus virulente et plus dangereuse. Les vaccins incluent les souches actuelles qui circulent actuellement dans les populations et, pour être efficaces, ils sont administrés chaque année.
Les vaccins ne protègent pas tant contre l'infection, mais plutôt contribuent à une évolution plus légère de la maladie virale. Les spécialistes conseillent que les vaccins soient administrés uniquement aux groupes à risque de la population ayant une immunité réduite.
Mesures préventives
Les mesures préventives pour tous les virus se résument à quelques pratiques utiles qui réduisent la charge virale (le contact du virus avec l'individu).
Elles comprennent plusieurs étapes principales :
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Maintenir une bonne hygiène personnelle - se laver les mains régulièrement.
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Garder ses distances avec les gens et éviter les endroits trop fréquentés avec une ventilation insuffisante des pièces.
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Porter des masques.
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Maintenir une alimentation saine et maintenir l'immunité.
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Prendre des immunostimulants.
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Vaccination - pour les groupes à risque.
Malgré les mesures préventives, la grippe A est particulièrement virulente et contagieuse, et jusqu'à présent, même avec un nombre minimal de particules virales, elle entraîne le plus souvent le développement de symptômes d'infection.
Néanmoins, le respect des pratiques énumérées peut réduire le risque d'infection et de développement de complications dangereuses.
Diagnostic et tests
Le diagnostic peut souvent être posé entièrement en fonction des symptômes cliniques. Généralement, chez les personnes à risque accru de complications ou en cas de symptômes précoces d'une maladie du rhume, un test de grippe à domicile peut être effectué pour indiquer la présence d'antigènes des virus de la grippe A et B.
Pour un diagnostic plus détaillé, un test PCR spécialisé peut être effectué pour déterminer la souche spécifique de la grippe.
Options de traitement
Des médicaments antiviraux ont été développés pour supprimer ou arrêter la réplication du virus.
Chlorhydrate de Rimantadine - efficace contre la grippe A et B, il est important que le traitement commence dès les premiers symptômes de la grippe.
Oseltamivir - un médicament plus moderne qui, si le traitement est commencé dans les 24 à 48 heures suivant l'apparition des symptômes, peut arrêter la réplication du virus et éliminer tous les symptômes de la maladie.
Les deux médicaments bloquent les enzymes qui sont importantes pour la "reproduction" du virus dans la cellule de l'hôte, et il est crucial de les prendre le plus tôt possible pour éviter d'atteindre un grand nombre de virus et d'endommager les cellules.
La prise de médicaments non spécifiques comme l'isoprinosine et d'autres, contenant des immunoglobulines et des bêta-glucanes, peut également avoir un effet positif, leur début précoce pouvant réduire la période de la maladie et prévenir les complications.
Autres conseils d'experts médicaux
Les spécialistes conseillent de prendre soin de votre santé toute l'année en mangeant sainement et rationnellement, en faisant de l'exercice régulièrement et en donnant à votre corps du temps pour le sommeil et le repos.
Pendant les mois d'hiver à risque, évitez les rassemblements de personnes, les personnes visiblement malades et essayez de bien ventiler les pièces que vous habitez.
Maintenez une bonne hygiène personnelle et portez des masques si les autorités sanitaires le conseillent.
Il est bon de savoir que l'augmentation ciblée de l'immunité antivirale pendant les mois d'hiver avec divers extraits de plantes et teintures est également très efficace pour prévenir l'infection et réduire le risque de complications.
Quand consulter un médecin
Bien que la plupart des personnes infectées passent l'infection à la maison sans avoir besoin de soins médicaux, il est tout de même important de savoir quand il est temps de consulter un spécialiste.
Il est impératif de consulter votre médecin dans les cas suivants :
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En cas de fièvre élevée persistante: Une température supérieure à 38,5°C pendant plus de trois jours et qui ne répond pas aux antipyrétiques est une indication de consulter un médecin.
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Apparition de difficultés respiratoires, de lourdeur dans la poitrine et d'essoufflement: C'est généralement un signe que l'infection peut être descendue vers les poumons et un signal d'alarme.
Si votre état général s'aggrave malgré le traitement à domicile, une consultation avec un spécialiste est également nécessaire.
Questions fréquemment posées
Combien de temps dure l'infection grippale?
La grippe dure généralement de 7 à 10 jours, mais la fatigue peut durer plus longtemps.
Le vaccin peut-il éliminer complètement le risque d'infection?
Le vaccin réduit le risque de développer des complications, mais ne peut pas éliminer complètement le risque d'infection.
Comment reconnaître la grippe d'un simple rhume?
La grippe a un début aigu avec une très forte fièvre et une forte fatigue, tandis que le rhume se développe plus lentement et avec des symptômes beaucoup plus légers.
2 commentaires
Работя като социален асистент и често се грижа за хора с деменция. Важно е да бъдем търпеливи и да им даваме спокойствие. Радвам се, че темата се обсъжда повече!
Работя като медицинска сестра и все по-често срещам пациенти с деменция. За съжаление, мнозина търсят помощ твърде късно. Хубаво е, че подобни статии помагат за по-доброто разбиране на болестта.
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