- Qu'est-ce que les oreillons
- Modes de transmission et facteurs de risque
- Symptômes de la parotidite épidémique
- Complications possibles
- Existe-t-il un vaccin
- Mesures préventives en cas de contact avec un malade des oreillons
- Diagnostic et tests
- Comment traiter les oreillons
- Quand consulter un médecin
- Conclusion
- Questions fréquemment posées
Les infections à transmission par gouttelettes forment un grand groupe de maladies infectieuses aiguës principalement d'origine virale et très répandues. En plus de se manifester sous forme de cas isolés, elles se présentent souvent sous forme d'épidémies et de pandémies.
Leur large portée est conditionnée par plusieurs caractéristiques importantes :
- Mode de transmission facile de l'infection (par voie aérienne)
- Période d'incubation courte
- Indice de contagiosité élevé.
Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur un représentant spécifique du groupe des infections à transmission par gouttelettes, à savoir les oreillons (parotidite épidémique). Vous découvrirez quels sont les principaux symptômes de la maladie, les complications qu'elle entraîne et comment traiter cette virose dangereuse.
Qu'est-ce que les oreillons
Les oreillons, également connus sous le nom latin “parotitis epidemica”, sont une maladie virale aiguë affectant les structures glandulaires, principalement les glandes salivaires parotides.
Le virus des oreillons - Virus Parotitidis, est un virus à ARN appartenant à la famille des Paramyxoviridae.
L'atteinte caractéristique des glandes salivaires résulte de l'inflammation causée par le virus. Cette inflammation provoque un gonflement important et proéminent des ganglions lymphatiques dans la région cervicale.
Outre les glandes salivaires, les oreillons affectent également les testicules. Un processus inflammatoire avec des changements dégénératifs dans les tubules séminifères se développe, ce qui, dans 55 à 60 % des cas, entraîne une atrophie et une azoospermie (absence de production de sperme).
Modes de transmission et facteurs de risque
La source de l'infection est uniquement la personne malade. Le virus est excrété par les fluides corporels (salive et sécrétions pharyngées).
Sa transmission se fait par voie aérienne, bien qu'un mécanisme de transmission par contact domestique soit possible, mais très rare.
Il existe également des cas de transmission par mécanisme vertical - de la femme enceinte au nouveau-né. Le nouveau-né est infecté par la mère si elle est atteinte de la virose au cours des trois premiers mois de la grossesse.
Le virus a un indice de contagiosité extrêmement élevé, atteignant presque 100 %.
Les spécialistes considèrent deux principaux mécanismes de contamination par le Virus Parotitidis :
- Entrée directe du virus dans les canaux et glandes salivaires. Une fois là, il commence à se répliquer (multiplication du virus), suivie d'une dissémination hématogène (entrée dans le sang) et d'une virémie affectant divers organes.
- Entrée du virus par la gorge, suivie d'une virémie et d'une atteinte secondaire des glandes salivaires et d'autres organes internes.
Dans les deux mécanismes, les organes internes sont également affectés.
Le virus se transmet facilement par contact étroit, ce qui entraîne de nombreux facteurs de risque.
Certains d'entre eux sont :
- Âge : Les enfants âgés de 5 à 15 ans, en particulier ceux non vaccinés, sont très exposés au risque d'infection.
- Système immunitaire faible : Les patients immunodéprimés, ceux suivant une chimiothérapie ou une radiothérapie, les personnes atteintes du VIH et celles souffrant de maladies chroniques présentent également un risque plus élevé d'infection.
- Contact étroit : La parotidite épidémique se propage dans des lieux animés, comme les écoles, les jardins d'enfants, les institutions et autres, où il y a un contact étroit entre les personnes.
- Vieillissement : Les personnes âgées, dont le système immunitaire est affaibli, sont également plus à risque.
La connaissance des facteurs de risque et la vaccination réduisent considérablement la morbidité et les complications ultérieures.
Symptômes de la parotidite épidémique
La période d'incubation (période de multiplication du virus) dure entre 11 et 23 jours.
Chez une partie des patients, des symptômes légers apparaissent :
- Légère élévation de la température
- Anorexie (perte d'appétit)
- Photophobie (irritabilité à la lumière)
- Angine (maux de gorge)
- Légère diarrhée.
Chez le reste des personnes infectées, la maladie se manifeste par une fièvre élevée, des douleurs à la déglutition et un gonflement de l'une des glandes salivaires - parotidite. Après quelques jours, l'autre glande parotide est également affectée.
Il y a des difficultés à mâcher et à avaler, accompagnées d'une perte soudaine d'appétit.
Chez certains patients, les autres glandes salivaires - sous-maxillaires et sublinguales - sont également affectées, ce qui entraîne un œdème diffus au niveau du cou, connu dans la population plus âgée sous le nom de “cochonnet”.
Outre les structures glandulaires, la maladie peut affecter d'autres parties du corps, provoquant diverses complications.
Complications possibles
Les complications sont rares et sont principalement liées à la survenue d'une surinfection bactérienne secondaire.
Les complications peuvent inclure :
- Atteinte du système nerveux central (méningite séreuse ou inflammation des membranes recouvrant le cerveau) : La méningite séreuse entraîne des maux de tête, une raideur de la nuque, une photophobie, des nausées, des vomissements, etc. Bien que rare, les oreillons peuvent provoquer un état très grave appelé “encéphalite des oreillons”, qui peut entraîner une paralysie des nerfs faciaux et un coma.
- Orchite (inflammation des testicules) : Observée chez environ 30 % des adolescents, elle se caractérise par une fièvre élevée, un œdème de l'un ou des deux testicules et des douleurs dans la région. Elle peut entraîner des changements dégénératifs dans les testicules et une azoospermie.
- Oophorite (inflammation des ovaires) : Chez les jeunes filles, cette condition peut entraîner une stérilité.
- Pancréatite (inflammation du pancréas) : Observée chez environ 5 % des patients atteints d'oreillons. Elle se caractérise par de fortes douleurs abdominales, des vomissements, des selles diarrhéiques, etc.
- Chez les femmes enceintes, des malformations fœtales diverses peuvent survenir.
- Pneumonie : Elle survient en raison d'une immunité affaiblie.
- Otite : Inflammation de l'oreille moyenne, entraînant une infection et une perte d'audition.
- Diabète : Résulte d'une atteinte du pancréas. La sécrétion d'insuline est altérée, augmentant le risque de diabète de type 1.
Étant donné que les oreillons sont une maladie grave pouvant entraîner de lourdes conséquences, il est important de consulter un médecin dès les premiers symptômes pour un traitement rapide et la prévention des complications.
Existe-t-il un vaccin
Pour les oreillons, il existe un vaccin, créé en 1970 dans le but de prévenir la maladie.
Il s'appelle MMR - c'est un vaccin trivalent qui protège contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Le vaccin est composé de virus vivants atténués qui se multiplient après la vaccination.
Il est administré par voie intramusculaire et peut généralement être administré avec d'autres vaccins sans affecter leur compatibilité et leur efficacité.
Les mesures de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) visent à vacciner un maximum d'enfants et d'adolescents pour limiter la propagation de la maladie. Les résultats sont très bons, en particulier dans les pays développés.
Le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est obligatoire et offre une protection durable contre le virus.
Âge de l'enfant | Vaccin | Contre quelles maladies |
48 heures après la naissance | BCG | Tuberculose |
Jusqu'à 24 heures après la naissance | HepB1 | Hépatite B |
2 mois après la naissance | Hexavalent | Diphtérie, coqueluche, poliomyélite, haemophilus influenzae type B, hépatite B |
3 mois | Hexavalent | Diphtérie, coqueluche, poliomyélite, haemophilus influenzae type B, hépatite B |
4 mois | Hexavalent | Diphtérie, coqueluche, poliomyélite, haemophilus influenzae type B, hépatite B |
12 mois | PCV | Infections pneumococciques |
13 mois | MMR | Rougeole, oreillons, rubéole |
16 mois | Hexavalent | Diphtérie, coqueluche, poliomyélite, haemophilus influenzae type B, hépatite B |
6 ans | DTPa-IPV | Diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite |
12 ans | MMR | Rappel pour rougeole, rubéole, oreillons |
12 ans | HPV | Papillomavirus humain |
17 ans | Td | Tétanos, diphtérie |
Tous les 10 ans après 25 ans | Td | Tétanos, diphtérie |
Mesures préventives en cas de contact avec un malade des oreillons
Il existe plusieurs mesures importantes à respecter en cas de contact avec une personne infectée par le virus des oreillons.
Elles sont les suivantes :
- Isolation du malade - la personne infectée doit être placée sous surveillance et isolée pendant au moins une semaine.
- Éviter les contacts étroits - ne partagez pas d'objets personnels, de couverts ou de verres avec le malade.
- Vaccination - assurez-vous d'avoir reçu les deux doses du vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons.
- Maintenir une bonne hygiène personnelle - utilisez régulièrement du savon et des désinfectants pour le lavage des mains.
- Nettoyer les surfaces - désinfection complète des surfaces et des objets touchés par le malade.
En respectant les mesures mentionnées ci-dessus, vous limiterez la propagation de l'infection.
Diagnostic et tests
Le diagnostic des oreillons est principalement posé grâce à l'examen médical.
Le médecin procédera à un examen approfondi du patient et portera une attention particulière aux signes d'inflammation dans la région des glandes salivaires parotides et autres. Chez les enfants, il est important de vérifier également les organes génitaux, car les oreillons provoquent fréquemment une orchite et une oophorite.
Outre le gonflement et la douleur dans les zones mentionnées, le spécialiste recherchera des douleurs abdominales et des signes d'inflammation des méninges.
Des examens de laboratoire seront nécessaires pour confirmer le diagnostic. Des analyses sanguines, urinaires et biochimiques de routine seront prescrites pour détecter la présence du virus dans l'organisme pendant ou après la maladie.
Comment traiter les oreillons
Le traitement des oreillons est symptomatique. Cela signifie qu'il vise à soulager les symptômes et peut être effectué en ambulatoire (à domicile), sans nécessiter l'hospitalisation du patient.
Nous examinerons certaines des principales approches thérapeutiques.
Régime, hydratation et repos
Une alimentation équilibrée et une consommation abondante de liquides (3 à 4 litres par jour) sont extrêmement importantes pour combattre la virose. Un repos prolongé est également recommandé pour le malade.
Prise d'analgésiques et d'antipyrétiques
Des médicaments pour réduire la fièvre et soulager la douleur peuvent être pris. Ils réduisent la douleur et le gonflement des tissus enflammés. Le paracétamol et l'ibuprofène sont adaptés. L'aspirine est à éviter, en particulier chez les enfants, car elle peut entraîner des complications comme le syndrome de Reye (une affection rare mais potentiellement mortelle).
Prise de compléments alimentaires et d'herbes
Étant donné que le traitement est symptomatique, la prise supplémentaire de compléments alimentaires et herbes immunostimulantes contribuera à une récupération plus rapide et stimulera les fonctions du système immunitaire.
Voici quelques richesses naturelles que vous pouvez utiliser comme complément à la thérapie des oreillons.
Vitamine C
La vitamine C peut être qualifiée de “meilleur ami” du système immunitaire. Grâce à ses puissantes propriétés antioxydantes, elle renforce les fonctions de défense de l'organisme et aide à combattre les oreillons.
Zinc
Le zinc est le deuxième minéral le plus abondant dans notre organisme. Ses propriétés bénéfiques soutiennent le système immunitaire dans la lutte contre les infections virales. Il réduit l'inflammation et améliore les processus de régénération.
Astragale
L'herbe Astragale est un puissant adaptogène et immunostimulant, utilisé en médecine populaire depuis des siècles. Ses propriétés antivirales et anti-inflammatoires en font un “combattant” digne contre la parotidite épidémique. En améliorant les défenses naturelles de l'organisme, l'astragale réduit les symptômes d'inflammation, la douleur et le gonflement des structures glandulaires.
Quand consulter un médecin
Vous devez consulter un médecin si vous remarquez que les symptômes ne s'améliorent pas ou si de nouveaux symptômes apparaissent :
- Rougeur des yeux
- Vomissements incessants et sensation de nausée
- Maux de tête sévères
- Raideur persistante de la nuque
- Douleur et gonflement des testicules.
Conclusion
Les oreillons sont une maladie infectieuse causée par une infection par le virus de la parotidite. Les symptômes apparaissent environ 11 à 23 jours après l'entrée du virus dans l'organisme.
Le début de la maladie comprend des symptômes légers tels que de la fièvre, un léger inconfort abdominal et des maux de tête. Ensuite, un gonflement des structures glandulaires, principalement des glandes parotides, apparaît.
Les oreillons peuvent également affecter d'autres organes internes, les testicules étant les plus souvent touchés, où une inflammation sévère se produit.
Depuis 1970, il existe un vaccin contre les oreillons, la rubéole et la rougeole. La vaccination est obligatoire en République de Bulgarie et est incluse dans le calendrier de vaccination du pays. Elle est effectuée à 13 mois et un rappel est effectué à 12 ans.
Il existe différentes méthodes de diagnostic de la parotidite, mais le traitement reste uniquement symptomatique. Vous pouvez utiliser des compléments alimentaires et des herbes pour améliorer les fonctions du système immunitaire et soulager plus facilement les symptômes.
Questions fréquemment posées
Quelle est la gravité de la maladie des oreillons?
Chez les enfants, la maladie est relativement bénigne, mais chez les adultes, elle peut être très grave et entraîner des complications.
La sécheresse buccale est-elle un symptôme fréquent des oreillons?
Dans la parotidite épidémique, une sécheresse buccale peut être observée, mais ce n'est pas un symptôme fréquent. La sécheresse est causée par le gonflement des glandes parotides et une production altérée de salive.
Comment s'appelle le vaccin contre les oreillons?
Le vaccin contre la parotidite s'appelle le vaccin MMR, et l'OMS encourage et recommande largement son utilisation dans tous les pays. Il tire son nom des initiales des trois maladies qu'il cible - Measles (rougeole), Mumps (oreillons) et Rubella (rubéole). Ce vaccin combiné est inclus dans le calendrier de vaccination de la République de Bulgarie et est administré en deux doses - à l'âge de 13 mois et à l'âge de 12 ans. En cas d'omission (quelle qu'en soit la raison), cette vaccination peut et doit être effectuée à un stade ultérieur de la vie, après consultation avec un spécialiste en immunologie ou un autre médecin.
1 commentaire
Полезно четиво! Важно е хората да знаят, че това не е безобидна детска болест, а може да има сериозни последствия, особено при мъжете.
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