- Le gingembre aide‑t‑il en cas d’essoufflement ?
- Ingrédients actifs et propriétés thérapeutiques influant sur l’essoufflement
- Mécanisme d’action du gingembre en cas d’essoufflement
- Essayez « Gingembre » de VitaOn
- Comment prendre le gingembre en cas d’essoufflement ?
- Le gingembre peut‑il remplacer un traitement conventionnel ?
- Autres bienfaits du gingembre
- Foire aux questions
L’essoufflement est un symptôme fréquent pouvant accompagner de nombreuses maladies respiratoires aiguës et chroniques. Bien que la thérapie médicale soit au cœur du traitement des affections des voies respiratoires, de plus en plus de personnes se tournent vers des remèdes naturels pour soulager.
Le gingembre, connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et bronchodilatatrices (dilatatrices des bronches), attire l’attention comme possible complément dans le soin de la santé respiratoire.
Dans cet article, vous apprendrez comment et dans quelle mesure le gingembre peut aider en cas d’essoufflement, quel est son mécanisme d’action, et dans quels cas son usage est approprié.
Le gingembre aide‑t‑il en cas d’essoufflement ?

Le gingembre peut être bénéfique en cas d’essoufflement, surtout lorsque celui‑ci est lié à des processus inflammatoires au niveau des voies respiratoires, comme dans l’asthme, la bronchite chronique et d’autres maladies pulmonaires obstructives.
Des études scientifiques montrent que des composés actifs du gingembre tels que les gingérols et les shogaols possèdentdes propriétés anti‑inflammatoires et bronchodilatatrices. Ils peuvent réduire l’inflammation et améliorer la perméabilité des voies respiratoires, ce qui facilite la respiration.
Cependant, son effet est plutôt de soutien et ne remplace pas le traitement standard.
Le gingembre n’est pas un remède d’urgence en cas de crises aiguës d’essoufflement, mais il peut avoir un effet favorable en cas de prise régulière dans le cadre d’une thérapie globale.
Ingrédients actifs et propriétés thérapeutiques influant sur l’essoufflement
La racine de gingembre contient un ensemble de substances biologiquement actives. Les plus significatives pour le système respiratoire sont les gingérols, les shogaols, le zingérone et des huiles volatiles spécifiques telles que le cinéole et le camphène.
Ces composés se caractérisent par une action anti‑inflammatoire, bronchodilatatrice et antioxydante marquée, ce qui les rend objets d’intérêt dans les maladies pulmonaires chroniques.
Lors de la cuisson ou d’un traitement thermique, une partie des gingérols se transforme en shogaols, qui possèdent une activité biologique encore plus forte, notamment vis‑à‑vis des médiateurs inflammatoires et du stress oxydatif cellulaire.
Mécanisme d’action du gingembre en cas d’essoufflement
En présence d’essoufflement, qu’il soit aigu ou chronique, les processus pathophysiologiques clés sont la bronchoconstriction (rétrécissement des bronches dû à l’affaissement de leur paroi), l’inflammation et la respiration cellulaire altérée.
Le gingembre agit sur ces processus par plusieurs mécanismes indépendants mais interconnectés
L’un d’eux est l’inhibition de la cascade inflammatoire. Les composants actifs du gingembre réduisent l’expression de COX‑2 et de 5‑LOX ‑ des enzymes responsables de la synthèse des éicosanoïdes pro‑inflammatoires. Cela conduit à limiter la réponse inflammatoire dans la muqueuse bronchique.
Un autre mécanisme est la régulation des canaux calciques et du muscle lisse. Les extraits de gingembre inhibent les canaux calciques dans les cellules du muscle lisse des bronches. Cela mène à la relaxation des muscles et à une meilleure circulation de l’air ‑ effet comparable à celui de bronchodilatateurs légers.
Pour améliorer le clairage mucociliaire, le gingembre stimule la sécrétion et la liquéfaction du mucus bronchique. Cela facilite le nettoyage des voies respiratoires en cas de toux productive et de congestion respiratoire, c’est‑à‑dire stimule l’expectoration.
De plus, les propriétés antioxydantes du gingembre stabilisent les membranes cellulaires et réduisent les lésions de l’épithélium pulmonaire. De cette façon, l’échange des gaz s’améliore et la sensation de difficulté à respirer diminue.
Le gingembre a aussi un potentiel effet immunostimulant. En cas d’inflammations respiratoires chroniques ou récurrentes, le gingembre peut également aider à la défense immunitaire locale par la stimulation de l’activité des macrophages et des lymphocytes (cellules du système immunitaire).
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Comment prendre le gingembre en cas d’essoufflement ?
La dose quotidienne recommandée pour les troubles respiratoires se situe entre 10 et 15 grammes de racine fraîche ou environ 1‑2 grammes de gingembre séché en poudre. Lorsqu’on utilise des capsules, respectez les indications du fabricant (généralement environ 500–1000 mg par prise).
Le gingembre peut être pris sous différentes formes :
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Thé au gingembre ‑ la manière la plus répandue et la plus douce, particulièrement adaptée en cas de toux, de tension thoracique et de sensation de manque d’air. Le thé se prépare avec 2‑3 fines tranches de gingembre frais infusées pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante. Sous cette forme, les substances actives sont à la plus faible concentration, ce qui exige patience et constance pour observer un effet réel.
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Infusion ou décoction ‑ pour des symptômes plus sérieux, on utilise une version plus concentrée : 10 g de gingembre râpé bouilli pendant 10 minutes dans 250 ml d’eau.
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Shot de gingembre ‑ 1 c. à c. de jus frais de gingembre, mélangé avec du citron et du miel, pris le matin. Produit un effet instantané sur la respiration, mais ne doit pas être utilisé sur le long terme sans interruptions.
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Compléments/capsules ‑ adaptés pour les personnes ayant l’estomac sensible.
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Teinture ‑ l’extrait alcoolique des rhizomes de la plante présente la concentration la plus élevée en principes actifs et son action intervient le plus rapidement.
On prend généralement le gingembre 2 fois par jour ‑ le matin et l’après‑midi. En cas d’états aigus (par ex. infections virales avec spasmes bronchiques) on peut le prendre jusqu’à 3 fois par jour, mais pas plus de 5‑7 jours sans interruption.
Il est aussi possible de combiner le gingembre avec :
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Miel et citron ‑ en cas d’infections des voies respiratoires supérieures et de toux.
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Ail ou curcuma ‑ dans les maladies inflammatoires chroniques telles que l’asthme.
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Camomille ou menthe ‑ en cas d’essoufflement spasmodique et de tension nerveuse.
La durée de la prise est la suivante :
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En cas de conditions aiguës– 5 à 7 jours.
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En cas d’essoufflement chronique ou d’asthme – par cycles, pendant 2 à 4 semaines, suivis d’une pause d’au moins 1 semaine.
La prise doit être régulière afin de permettre aux effets anti‑inflammatoires et immunomodulateurs de se manifester pleinement.
Le gingembre peut‑il remplacer un traitement conventionnel ?
Le gingembre est utilisé pour la prévention de l’aggravation d’une maladie existante, inactive, ou en complément d’un traitement conventionnel.
En cas d’essoufflement aigu ou de détresse respiratoire, il est impératif de consulter un professionnel de santé et de ne jamais se fier à l’automédication avec des plantes ou des médicaments choisis par soi-même.
Autres bienfaits du gingembre

En plus de ses effets sur la respiration, le gingembre présente d’autres bienfaits qui soulagent indirectement l’essoufflement.
La plante agit comme suit :
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Elle améliore la circulation sanguine, facilitant ainsi l’apport d’oxygène aux tissus.
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Elle soulage les douleurs articulaires et musculaires, ce qui favorise une meilleure activité physique chez les personnes souffrant d’essoufflement lié à l’inactivité.
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Elle soutient le système immunitaire et protège les poumons du stress oxydatif.
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Elle apaise l’estomac, notamment en cas de prise de médicaments irritants.
En outre, le gingembre réduit la tension et l’anxiété, qui accentuent souvent la sensation subjective d’essoufflement.
Foire aux questions

Comment le gingembre aide‑t‑il en cas d’essoufflement et de problèmes respiratoires ?
Des données indiquent que les substances actives du gingembre ont un effet bronchodilatateur et réduisent l’inflammation des voies respiratoires.
Peut‑on prendre du gingembre en cas d’essoufflement aigu ?
Le gingembre n’agit pas instantanément, mais de manière cumulative, et peut soulager les problèmes respiratoires chroniques. Cependant, en cas d’apparition d’un essoufflement aigu, il ne faut pas compter uniquement sur son aide, mais recourir à la médecine conventionnelle.
Quelle forme de gingembre est la plus puissante pour traiter ou soulager les symptômes respiratoires ?
Ce sont les teintures, en raison de leur concentration élevée en substances actives et de leur absorption plus rapide par l’organisme.
Sources :
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